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L’électrification intelligente au service de la transition énergétique

Smart electrification towards energy transition

Mis à jour le 22 mai 2014
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Depuis sa création en 2007, l’Institut Carnot Énergies du Futur vise la certification ISO9001 de ses laboratoires membres. Cette démarche traduit une volonté de renforcer le professionnalisme des actions de recherche partenariale. Énergies du Futur a donc initié et accompagné les laboratoires académiques engagés dans cette démarche. Des équipes qualité ont été constituées en interne. C’est grâce à leur implication que 80% d’Énergies du Futur est aujourd’hui certifié. C'est l’occasion de donner la parole à l'un des laboratoires académiques récemment certifiés le G2Elab. James Roudet et Jacques Davoine racontent comment s’est déroulée la démarche, quels en sont les bénéfices, les difficultés... Ils nous confient leur vision de la qualité et leurs ambitions pour les années à venir...

Interview de James Roudet et Jacques Davoine

Quel a été l’historique de la démarche ?

Nous avons débuté cette démarche en Septembre 2009, afin de nous conformer à la charte Carnot. Les tutelles nous ont soutenus par l’apport de moyens humains et financiers. Le chantier qualité a néanmoins nécessité la mobilisation d’une équipe de huit personnes en interne. Nous avons rapidement saisi l’intérêt de la démarche qualité pour notre laboratoire. La certification n’était pas notre objectif premier, elle était l’occasion de mettre à plat notre organisation et notre système d’information. Nous avons été certifiés en Juillet 2012.

Quels sont les bénéfices de cette démarche ?

Nous n’en avons pas encore tiré tous les bénéfices. C’est surtout vrai pour les chercheurs pour qui la qualité n’a pas d’impact immédiat sur leur capacité d’innovation et de production. Malgré cela, les outils mis en place améliorent déjà l’efficacité du laboratoire. Par exemple, nous avons créé une base de données rassemblant toutes les actions de recherche. Elle permet au directeur de situer le laboratoire dans sa dynamique de recherche et fournira à plus long-terme un outil de calcul du coût de la recherche.
La capitalisation des informations est également au centre de nos préoccupations et une  réflexion a débuté sur les outils les plus appropriés à utiliser et à mettre en place. Il est clair que la qualité nous a donné un cadre structurant pour inscrire le laboratoire dans une démarche de professionnalisme accru de nos activités tant contractuelles que de recherche.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?

La démarche qualité est un travail sur le long terme, dont les processus sont lourds et  étendus.
Notre première difficulté a été de trouver les ressources humaines appropriées. Elles  devaient avoir une vision transversale du laboratoire et être disponibles. Ensuite, il a fallu remporter l’adhésion du laboratoire.
Du fait de notre contexte universitaire, multi-tutelles et peu hiérarchisé, cela n’a pas été une mince affaire.
Les processus mis en place ont pu être perçus comme trop rigides par certains. Notre  tâche a été de transformer une culture orale en une culture écrite et partagée. Pour cela,  nous avons dû imposer un cadre mais nous laisser des axes de progression. Aujourd’hui, la réticence est toujours présente, mais les principes sont intégrés avec le temps.

La certification est-elle un atout dans les relations partenariales ?

Les relations partenariales du laboratoire sont nombreuses et depuis toujours basées sur  des relations de confiance et d’excellence scientifique entre chercheurs et industriels. La certification n’est pas un levier pour améliorer nos partenariats mais contribuera probablement à conforter une image de sérieux et de professionnalisme du laboratoire.

Quels sont les prochains chantiers qualité ?

La certification nous a fourni un cadre pour lancer une réflexion de fond sur les systèmes d’information de notre laboratoire. Elle participe ainsi à notre grand chantier du moment qui vise à doter le laboratoire de nouveaux outils informatiques, un véritable ERP qui permettra de gérer et piloter l’ensemble des flux de données du laboratoire tout en réduisant les lourdeurs administratives pour les chercheurs.


JAMES ROUDET, Directeur du G2Elab

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mise à jour le 22 mai 2014

Université Grenoble Alpes